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				Zentralasien. 13. 
				bis 20. Jahrhundert. Geschichte und Gesellschaft 
				[Asia Centrale. 13ème  jusque 20ème 
				siècles. Histoire et société]. 
				Hrsg. von Bert Fragner und Andreas Kappeler. 
				Verein für Geschichte und Sozialkunde & Promedia Verlag. Wien 
				2006, 227 S. (= Edition Weltregionen, Bd. 13) 
				    
				
				Ce 
				recueil est une œuvre exclusivement utile, résultat des efforts 
				collectifs d'un groupe de savants, étant tous des spécialistes 
				célèbres dans leur domaine d'action. Il est publié par Bert 
				Fragner (directeur de l'Institut d'Etudes Iraniennes près 
				l'Académie Autrichienne des Sciences) et Andreas Kappeler 
				(professeur titulaire d'histoire russe et ukraïnienne dans 
				l'Institut d'Histoire du Sud-Est près l'Université de Vienne. Ce 
				recueil a pour but de donner une information plus vaste sur 
				"l'espace historique Asie Centrale". II est destiné à être au 
				profit de lecteurs non spécialisés, surtout des étudiants de 
				différents domaines des Humanités autant que l'Asie Centrale 
				puisse être objet de recherches de philologues et d'historiens, 
				de politologues et de chercheurs orientalistes (turcologues, 
				iranistes, synologues etc.) et non pas des recherches d'une 
				discipline régionale à part. Or, cette circonstance se reflète 
				aussi sur le style de recherches des problèmes examinés, de 
				façon que chaque auteur part du point de départ de son propre 
				domaine scientifique. Cependant la variété de perspectives, 
				quoique celle-ci provoque aussi une variété lors de 1'écriture 
				des noms (selon la terminologie de la discipline respective), 
				contribue à la perception plus complexe de cette région, ayant 
				occupé autrefois un rôle important dans l'histoire mondiale 
				comme une zone d'intermède culturel et économique entre l'Asie 
				Antérieure, l'Asie du Sud et l'Asie de l'Est, comme un point de 
				départ des Grands peuplements du Haut et du Bas Moyen âge, et 
				aussi comme un 
				centre du plus grand empire fondé jusqu'a 
				présent par Tchinguiz Han. En effet c'est justement son 
				"héritage" qui détermine l'aspect de la région et voilà pourquoi 
				la narration n'est incluse que dans les cadres des 13–20 ss., le 
				développement précédant étant noté seulement d'un mode 
				périphérique. Ce fut à peine depuis le 18ème siècle 
				que l'Asie Centrale s'implante 
				dans l'ombre de l'histoire et ce 
				n'es pas à la dernière place grâce à l'expansion de l'Europe à 
				l'Est et à la rivalité entre la Russie et la Grande-Bretagne 
				dont la lutte pour de 1'influence vers la fin du 19ème 
				siècle (ainsi nommé Great Game) est analogue à l'heurt des 
				intérêts économiques et stratégiques existant dans la région 
				entre les Grandes Puissances d' aujourd'hui (la Russie, la USA 
				et la Chine). La confrontation entre celles-ci sur le fond de la 
				révolution islamique à Iran, les guerres à Afghanistan et 
				l'apparition des cinq nouveaux Etats autonomes – Kazakhstan, 
				Kirghizstan, Tadjikistan, Tourkménistan et Ouzbékistan après la 
				désagrégation de l'URSS transforment le sujet de "l'Asie 
				Centrale" en un "topos" actuel scientifique.   
				
				Le 
				Recueil commence par la précision du terme "Asie Centrale" en 
				tant que notion et espace historique. Dans cette partie 
				professeur Bert Fragner introduit l'image de l'Asie Centrale en 
				tant qu'une "simple interprétation culturelle-historique". Il 
				part du point de vu des différentes "hautes cultures" à la 
				frontière de la région ("Hochculturen") pour lesquelles l'Asie 
				Centrale était le territoire extérieur de leur masse 
				continentale périphérique. Ainsi pour les Chinois c'était la 
				terre de tribus barbares de l'Ouest. Ce fut encore la dynastie 
				Han qui s'essaie avant l'an 2000 de soutenir un centre de 
				gouvernement pour les "territoires de l'Ouest" dans la ville de 
				Koutcha, dans la province actuelle Xinjiang. Pour Iran et 
				Byzance c'était la patrie des populations sauvages de 
				chevallerie, peu connues et faisant irruption du Nord-Est. Cette 
				conception fut
				adoptée plus tard par les 
				Russes qui, se déterminant comme des héritiers de Byzance, se 
				considéraient comme une forteresse importante préservant 
				l'Europe des barbares de l'Est. Or, ce qui était commun dans 
				toutes ces idées c'était que comme les cultures de la Basse 
				Antiquité, celle de Iran et plus tard celle de l'Islam, ainsi 
				que les civilisations chinoise, indienne et orthodoxe chrétienne 
				font fixer le début de "l'Asie Centrale" à l'endroit où se 
				perdent ou bien s'achèvent leurs propres frontières. Ainsi la 
				masse continentale intérieure eurasienne fut considérée comme un 
				espace culturel non occupé – c'est une image s'étant raffermie 
				au 19ème siècle par les différentes sciences, ainsi 
				nommées orientalistes. Tout en étudiant la Chine, l'Iran et 
				l'Inde, l'expansion islamique de l'Est ou bien la patrie de 
				plusieurs tribus la langue turkmène, les savants s'orientent à 
				"l'adoption" de la région, tout en élargissant leurs propres 
				connaissances. Celles-ci à leur tour sont en unisson avec 
				l'élargissement de la zone politique d'influence entre les 
				Grandes Puissances se confrontant à cette époque, notamment la 
				Russie et la Grande-Bretagne. Cependant la confrontation entre 
				celles-ci se reflète aussi sur l'ensemble de notions. Selon la 
				tradition russe existent les termes "Asie Méridionale" (pour les 
				territoires au Sud de Sibérie) et "Asie Centrale" (pour les 
				territoires hors des frontières russes – Turkestan de 1'Est, 
				Mongolie Tibet et les territoires se trouvant entre ceux-ci). A 
				leur tour les traditions anglaise et française ne reconnaissent 
				qu'un seul terme – "Asie Centrale". Dans la littérature de 
				langue allemande l'on avait employé assez longtemps le modèle 
				russe ("Mittelasien" et "Zentralasien") de façon qu'après l'an 
				1945 l'on commence à n'imposer que le term "Zentralasien" – un 
				échange des notions inutile selon moi, étant un produit de 
				"l'adaptions" caractéristique pour l'Allemagne d'après-guerre, 
				même dans le domaine des notions aux dépens de son propre 
				héritage scientifique. Dans son travail professeur Fragner nous 
				fait connaître plus tard la spécificité géographique et la 
				topographie historique de la région, les cultures non encore 
				raffermies et surgies dès encore l'époque de l'Antiquité et 
				leur organisation tribale, ainsi que les empires des nomades 
				déjà raffermies. Il nous fait connaître aussi la variété de 
				langues de la population locale, "la grande voie en soie" comme 
				un intermède culturel, l'empire mondial de la Mongolie et ses 
				Modifications linguistiques et culturelles étant arrivées après 
				sa division, ainsi que le dernier essai de former "un Etat 
				nomade" fait par les la tribu kalmiki de la Mongolie de l'Ouest 
				au 18ème siècle et l'histoire moderne de l'Asie 
				Centrale. Tout cela exposé dans une forme concise et presque 
				sommaire sert de préface de sujet aux matériaux fondamentaux 
				groupés d'un mode chronologique.   
				
				La 
				partie suivante, l'œuvre de jeune linguiste, né à 
				Saint-Pétersbourg Pavel Lurjé, chargé de recherches dans 
				l'Institut d'Etudes Iraniennes près l'Académie de Sciences 
				autrichienne nous fait connaître "le tour de Babel" linguistique 
				en Asie Centrale. Les dialectes qu'on y parle se rapportent à 
				différents groupes linguistiques notamment indo-européen, (l'on 
				y a employé le terme plus ancien "indo-germanique"), altaïque, 
				sémitique, sino-tibetain, dravidien et aussi des groupes d'une 
				appartenance génétique inconnue sans y inclure les langues 
				faiblement employées de peuples, tels que les Huns, les 
				Eftalites, etc. Or, les groupes linguistiques fondamentaux dans 
				la région sont l'iranien et le turkmène. Dr. Lurjé examine les 
				témoignages les plus récents des langues de l'Asie Centrale du 
				milieu du Premier millénaire av. J. Chr., contenant des glosses 
				iraniens. Or, il se rend compte aussi du fait que certains 
				toponymes (par exemple le nom Baktria) sont "plutôt un reste de 
				peuples proto-iraniens de l'Asie Centrale préhistorique." Cette 
				population ancienne ne laisse pas de traces linguistiques mais 
				ses matériaux archéologiques admettent une certaine parenté de 
				ses représentants avec la civilisation de Harappa de l'Inde du 
				Nord-Ouest et avec les cultures du plateau d'Iran. En tant que 
				reliques de 1'époque proto-indoeuropéenne peuvent être 
				considérées les langues Brahui diffusées au Sud (appartenant au 
				groupe dravidien) et Burushaski (sans un lien avec d'autres 
				langues connues si l'on ne considère pas certains essais 
				spéculatifs de rapporter cette langue à une macro-famille 
				artificiellement construite, incluant la langue du Caucase du 
				Nord, celle d'Ennyssée, les langues sino-tibétaines et aussi Na-Dene 
				et le basque). L'auteur décrit certains traits spécifiques des 
				deux idiomes et il note que 1'examen des éléments de substrat 
				dans le riche fond lexical indo-arien témoigne de contacts 
				récents avec Munda (une variante indienne de l'Est des langues 
				astro-asiatiques), avec le dravidien et avec les langues 
				pareilles au Burushaski. Apres ces recherches celui-ci se met à 
				examiner le sujet de l'héritage linguistique indo-européen. II y 
				emploie à présent la méthode historico-chronologiques, en 
				commençant par l'ethnonyme commun des envahisseurs indo-iraniens 
				"arya" (une nomination inconnue pour les autres Indo-européens), 
				grâce à quoi la seule langue "arienne" en Europe serait celle de 
				roma et de sinti, déclare avec ironie Dr. Lurjé. Après cela il 
				passe aux signes caractéristique différentiels qui disposent la 
				langue arienne comme au début du 2 millénaire av. J. Chr. Il 
				examine la division des langues ariennes (ou bien 
				indo-iraniennes) en trois groupes: indiennes (indo-ariennes), 
				iraniennes et Nuristani, après quoi son attention se dirige vers 
				leur diffusion géographique, leur développement et leur 
				spécificité.   
				
				Cependant les langues 
				Nuristani isolées à part, ont des analogies avec les langues 
				dardes diffusées à l'Est de celles-ci (par exemple de 
				cachemire). Autrefois Nuristani étaient considérées en tant 
				qu'un branche de celles-ci mais plus tard prédomine l'idée que 
				Nuristani auraient été des parties d'un groupe linguistique 
				commun à Hindocouch de l'Est de Pamir et de Himalaya d'Ouest 
				dont certaines marques démontrent aussi les langues Burushaski, 
				certains idiomes de Tibet et les langues iraniennes de Pamir. 
				Après leur division les langues iraniennes et les langues 
				indiennes continuent leur développement autonome et l'auteur 
				trace en bref ses étapes: depuis celle de veda à travers le 
				sanskrit vers pracrit (pour les langues indiennes) et de l'avestite 
				vers la langue perse ancienne et les autres langues iraniennes 
				anciennes (médien, scythe, sarmate). A ce point l'essai devient 
				plus détaillé, comme l'on l'espère. Y sont examinés non 
				seulement les transformations phonétiques plus caractéristiques 
				mais aussi les systèmes graphiques employés dans les monuments 
				écrits, étant le produit des différentes influences 
				culturelles-religieuses et politiques, вors de quoi l'on a fixé 
				l'attention aussi sur le groupe des langues tohares. Plus en 
				détails sont présentées les langues dе Iran moyen – la langue 
				perse moyenne (pārsīg ou pahlavīg), le pyrtanien, le bactrien, 
				le sogdien, le hotanien et le horezmién. Depuis le début du 8ème 
				siècle de la nouvelle ère paraissent aussi des textes en langues 
				turkmènes qui plus tard vont occuper la position prédominante en 
				Asie Centrale. Les 5–6 pages suivantes sont consacrées surtout à 
				celles-ci, notamment sur discussion du groupe des langues 
				d'Altaï qui se seraient détachées l'une de l'autre, il y a 
				d'environ 7000 ans (!), sur le problème de la classification des 
				langues turkmènes, sur les signes de cette famille linguistique, 
				sur ses représentants les plus récents de l'Asie Centrale et sur 
				leur fixation écrite. D'une façon ou d'une autre, entre le 
				problème de l'élargissement turkmène à l'Ouest (selon les 
				données des ouïgoures et des karahanili d'une époque plus 
				tardive) est intercalé le sujet de la langue perse nouvelle, 
				s'étant développée dans la partie de l'Est du califat, tandis 
				que après les karakanides, sans doute, se fait l'apparition des 
				langues mongoles, de la langue turkmène tchagataïenne (le 
				précurseur de la langue d'Ouzbékistan) et des idiomes du nouvel 
				iranien (y-compris les dialectes des Curdes et la langue fixée 
				du 16ème siècle pachto – la langue des pachtouni d'afgan 
				(patani). La pénétration russe en Asie Centrale fait provoquer 
				non seulement la diffusion de la langue des colonisateurs mais 
				aussi les réformes écrites respectives, tout d'abord étant 
				simplifiée la langue arabe et plus tard étant adoptée le latin 
				et encore plus tard étant appliquées les lettres de Cirille 
				avec l'introduction de certains signes complémentaires. Cela 
				augmente l'instruction élémentaire de la population locale de 
				sous 3 à 80 pourcentages au-dessus à peine pour période de 30 
				ans et contribue à la formation de nouvelles littéraires – celle 
				de kazakh, de kirguizie, de turkmène, de ouzbek, de 
				karakalpakien, nouveau-jougour, et celle de tadjik à chacune 
				d'entre elles étant consacré un point à part. Les dernières 
				trois pages de 1'article sont consacrées aux nouvelles langues 
				iraniennes de la région, ce sont notamment dari (ou bien farci à 
				Afghanistan) et aussi les parlers observés a Pamir, Altaï et 
				Hindocouch. A celles-ci est ajoutée une information de la langue 
				des Juifs de Bouharsk et des ainsi nommées parya (ou bien 
				čanggar) à Tadjikistan, étant souvent embrouillées avec les 
				tziganes de l'Asie Centrale (lūli, juγī, muγāt); cette 
				information concerne aussi le parler des groupes baloutchi 
				et celui des Chinois musulmans Dungan ou Hui, ayant émigré au 19ème 
				siècle à Kirghizistan.   
				
				Y sont 
				notées aussi des langues d'autres groupes ethniques – Arméniens, 
				Bachkirs, Tatares de Volga et de Crimée, s'étant établis dès 
				encore 1'époque de tsarisme dans la région, ainsi que les 
				parlers des nations non russe déportées de Staline, telles que 
				Tchétchènes, Ingouches, Balkars, Karachas, Kalmiks, Kurdes de 
				Caucase, Coréens, Allemands de Volga, Polonais, Finlandais, 
				Grecs, etc. A la fin y est annexée une bibliographie des travaux 
				fondamentaux dans le domaine des langues iraniennes, 
				indo-iraniennes, le groupe de langues Nuristani, les langues "préindoallemandes" 
				en Asie Centrale, tohares et aussi une littérature sur 
				"L'hypothèse d'Altaï" et des "langues turkmènes" En effet une 
				information bibliographique choisie et assez détaillée et est 
				ajoutée à chaque article de ce tome, ce qui augmente sa valeur 
				scientifique.    
				
				La 
				célèbre chercheur d'études ottomanes de Vienne, le professeur 
				Claudia Roemer de l'institut Orientaliste près l'Université, 
				fixe son attention sur dans le travail suivant sur les cultures 
				turkmène-isiamistes avant l'an 1800. Avant de s'arrêter sur l' 
				essence même au problème, celle-ci trace en bref les étapes du 
				passé turkmène précédant l'islamisme. Le lecteur est renseigné 
				de cette matière par un paragraphe consacre à "l'histoire 
				obscure" de la transition des Huns aux Turkmène et il y 
				reçoit une information au sujet des côtés obscures de la patrie 
				d'origine turkmène et les Xiongnu multiethniques (dont le titre 
				de souverain, shanui a été assimilé au turchan ou 
				bien a yabghu!); le lecteur apprend aussi de la première 
				apparition des Turkmènes en Asie Centrale au 6ème 
				siècle de la n. e. et des formes témoignentes de l'ethnonyme. 
				Suit un paragraphe sur l'origine des bulgares (expliquée par 
				tradition avec la migration des "peuples turkmènes ougours"), et 
				un autre paragraphe consacré aux deux "kaganates" antiques 
				turkmènes (des 6–8 ss.) et un troisième révélant le destin des "ouigoures 
				en un entours de plusieurs cultures". En plus de trois pages 
				sont tracés "les Etats islamiques en Asie Centrale jusque le
				12ème siècle", apparaissant l'un après l'autre 
				suivant l'expansion musulmane vers la Transoxanie au début du 8ème 
				siècle. C'est l'époque de l'adhésion de différentes tribus 
				turkmènes et de dynasties (les Karahanides de Karlik, les 
				Seldjouks ogouzes, etc.) a la nouvelle religion du monde. Or, à 
				la place, de leurs langues et de leurs cultures "entre 
				islamisation et iranisation" est inclus un paragraphe à part, 
				suivi par le sujet "des sommets des littératures turkmènes" 
				pendant cette période moyenne turkmène lorsque depuis la 
				deuxième moitié du 11ème siècle paraissent des œuvres 
				littéraires et scientifiques, écrits tant en langue "turkmène 
				des Karahanides (une forme spécifique islamisée de l'ouigoure) 
				qu'en langue parallèle a la langue perse du 13–14 ss. "horèzmiisco-turkmène", 
				une langue précurseur de celle de tchagatai. Le prof. Roemer 
				passe en revue les auteurs et les œuvres plus essentiels et fixe 
				son attention aussi sur les traductions de la littérature perse 
				en tant qu'une approbation du bilinguisme primaire supposé 
				perse-turkmène dans la région. L'auteur consacre quelques lignes 
				aux "Etats turkmènes-islamiques post-mongoles" (en les groupant 
				selon leur origine) avant de fixer à la fin son attention sur le 
				développement de 1'époque des Timourides (1405–1506) et 
				l'apparition au 16ème siècle des "ouzbeks" – un 
				conglomérat d'armées de l'Horde en Or, parlant la langue de 
				kiptchak, ceux-ci se font consolider en Transoxanie en 
				confrontation avec les Safévides et avec Timourida Zahiruddin 
				Babur (fondé après la conquête de Delhi en 1526 par l'Empire des 
				Grands Moghols).   
				
				L'on 
				ne sait pas juste pourquoi l'essai du prof. Roemer est mis avant 
				l'œuvre de contribution de Bert Fragner mais c'est pour les 
				cultures iraniennes-islamiques de l'Asie Centrale. C'est 
				peut-être grâce à l'antiquité supposée de Hsiung-nu comme des 
				ancêtres turkmènes préislamiques (malgré qu'à leur époque la 
				région fût habitée aussi de tribus à langue iranienne) ou bien à 
				cause de ce que l'on ne pouvait pas le faire mettre ailleurs? En 
				tout cas l'islamisation iranienne précède par son époque 
				l'islamisation turkmène et ce n'est pas par hasard que les 
				musulmans à la langue turkmène avaient été influencés par la 
				culture perse. Avec son traditionnel tact méthodique prof.
				Fragner propose tout d'abord la réponse à la question "que 
				signifie iranien" après quoi il décrit "les langues et 
				les cultures iraniennes en Asie Moyenne préislamique" (dans ce 
				point une impression agréable fait le soutien de la tradition 
				allemande), ayant fixe son attention spéciale sur la langue 
				sogdien comme une langue de médiation et sur la riche variété 
				religieuse dans la région – un signe commun des civilisations 
				basses antiques et préislamiques en Asie Antérieure en Asie 
				Moyenne. Un paragraphe à part est consacré à "la conquête de 
				l'Asie Moyenne par les musulmans et au triomphe de la langue 
				nouvelle perse" – la deuxième langue littéraire des musulmans 
				dans le Plateau d'Iran et en Asie Centrale. Après avoir examiné 
				son emploi primaire (comme une langue littéraire parallèlement 
				avec les langues sogdien et horézmiien dans 1'emploi quotidien 
				et avec 1'arabe dans les œuvres scientifiques) et attiré 
				l'attention sur ses relations réciproques avec le turkmène en 
				Asie Centrale, l'auteur examine le sujet de "1'esclavage 
				militaire dans le monde islamique prémoderne" – une institution 
				qui permet à un grand nombre de prisonniers de guerre à la 
				langue turkmène de s'inclure dans le panorama politique et 
				culturel du Moyen Orient déjà islamisé. Certains de leurs 
				descendants à leur tour occupent des positions supérieures et 
				font fonder leurs propres dynasties comme le cas avec Mahmud de 
				Gazna auquel Firdooussi consacre son "Shâh-nâme". A cette époque 
				aurait surgi, sans doute, 1'opposition conceptuelle entre "Iran" 
				et "Touran" qui au cours de siècles entiers plus tard était 
				défini comme la terre turkmène légendaire en Asie Centrale. Ce 
				fut encore a cette époque qu'avait commencé probablement la 
				division de la société en deux groupes fondamentaux: "Turc" et 
				"Tadjik", tout d'abord plutôt comme une délimitation socio-culturelle 
				que ethnique – entre les "Tadjiks" étant les couches 
				traditionnelles d'un mode de vie sédentaire (villageois ou 
				citadin) et ces classes d'élite de commerçants, de 
				fonctionnaires et de savants, tandis que les "Turcs" formaient 
				les nouvelles couches sociales, tout d'abord recrutés dans les 
				steppes comme des esclaves militaires, puis éduqués comme des 
				personnes militaires, atteignant des postes de direction dans 
				les affaires militaires et politiques.   
				
				
				L'auteur consacre trois pages à cette dichotomie, tout en 
				poursuivant aussi le cours de la turcisation successive de la 
				région dont le résultat était que la langue perse fut peu à peu 
				repoussée vers les montagnes. Depuis le 11ème siècle 
				dans certains textes turkmènes apparaissent les expressions 
				"Tat" et "Sart" en tant que synonymes spécifiques de "Tadjik". 
				Aux 16–17 siècles la langue des "sarts" a été encore perse, mais 
				plus tard l'administration russe a commencé de marquer par 
				"sart" les langues turkmènes tandis que par "tadjik" – les 
				habitants des villes à la langue perse sans se rendre compte de 
				la tradition séculaire de bilinguisme au sein de cette 
				population. Sans doute, 1e temps a provoqué une modification 
				linguistique partielle, de façon que l'élément à la vie 
				sédentaire de la société transoxane s'était orienté de plus en 
				plus vers des idiomes turkmènes. Le fait que la langue perse 
				s'était conservée dans le Plateau de Pamir est expliqué par 
				l'auteur avec l'existence de la communauté religieuse spécifique 
				– les ismaïlities qui, étant adhérente de l'islam du 
				"chiite" se relient du point de vue culturel-historique aux 
				califes fatimides du Caire et aux assassinis 
				dangereux en Syrie et en Perse de l'époque des Croisades. Ce 
				sont justement eux qui jouent un rôle pour la consolidation de 
				la langue perce dans sa forme de ''tadjik" et pour la formation 
				de la nation des Tadjiks. A son surgissement à et son 
				développement. Prof. Fragner consacre un paragraphe entier. 
				Celui-ci rappelle comment eu début du gouvernement soviétique 
				"le gouvernorat général" Turkestan se transforme en une arène 
				d'aspirations et d'actions nationalistes contre la domination 
				russe. L'idée d'un Turkestan autonome et l'unification de tous 
				les peuples à langue turkmène en Asie Centrale se heurte à la 
				fondation de certains dominions à part, tels que Turkménistan, 
				Ouzbékistan, etc. Le besoin de contrôler la région atout de la 
				frontière d'Afghan fait surgir la séparation en 1926 de 
				Ouzbékistan d'un territoire de peuples de langue perse et c'est 
				ainsi crue surgit la République soviétique autonome Tadjikistan, 
				transformée trois ans plus tard en une république autonome de 
				l'URSS. Or, la conservation de la langue perse dans la région 
				est payée par l'interruption de toute sorte de contact avec les 
				Etats à la langue iranienne dans 1'environ (Iran et 
				Afghanistan), ainsi que par l'adaptât ion de la langue aux 
				formes locales et régionales d'emploi et par la substitution de 
				la langue arabe par la langue latine et plus tard par l'alphabet 
				cyrillique. Sans que 1'auteur fasse une telle analogie, les 
				conditions pour former la nouvelle nation et la nouvelle langue 
				rappellent jusqu'à un certain degré celles de Moldavie et de 
				Macédoine – dans les deux cas l'on a entrepris un essai de 
				consolider la nouvelle unité nationale au moyen de 
				l'interruption artificielle des liens traditionnels. Deux 
				paragraphes consacrés à l'Afghanistan de Nord et à ce qui du 
				point de vue culturelle-historique de la langue perse relie 
				l'Asie Centrale à l'Inde, achèvent œuvre attrayant.   
				
				Bert 
				Fragner est l'auteur aussi de l'article suivant, traitant les 
				Mongoles et leur empire. Il confronte tout d'abord l'importance 
				de l'Etat mondial mongole avec celui des Xiongnu récents, après 
				quoi il s'arrête sur le problème des sources de l'histoire 
				mongole. Ce sont des données initiales composées aux langues des 
				cultures sédentaires, surtout chinoises et perses mais lors des 
				occupations dans ce domaine sont nécessaires aussi des 
				connaissances du domaine de la tibétologie, de la turcologie, 
				des études russes, japonaises etc. One place plus spéciale est 
				occupée par l'ainsi nommée Histoire secrète des Mongols 
				du 14ème s. – c'est surtout d'après celle-ci que 
				prof. Fragner rétablit "la carrière des Tchinguiz-khan" avant de 
				s'orienter vers les "spécificités des potentiels politiques et 
				militaires des Mongols", tout en révélant aussi leur vie 
				économique et culturelle. Presque cinq pages sont suffisantes 
				pour que le lecteur reçoive une information "des quatre Uluss", 
				qui servent d'imités territoriales-politiques divisant 1'empire 
				entre les lignes dynastiques fondamentales de Tchinguiz-khan. 
				Celles-ci étaient nommées aux noms des quatre fils de Tchinguiz 
				(Džöči, 
				Čagatai, Ögedei et Tolui) et 
				elles deviennent le noyau des différentes formations ethniques à 
				1'avenir. Quelques ans après la mort de 
				Ögedei 
				élu par Tchinguiz-khan de son héritier dès son vivant, le titre 
				"grand han" reçoit Möngke, fils Tolui restant au cours du temps 
				avec les Tolouides, le ulus Ögedei 
				étant anéanti.   
				
				Lors 
				de la suzeraineté de Möngke son frère Hülägü conquiert le 
				Plateau d'Iran et Bagdad mettant fin au chaliphat des Abbasides, 
				puis il consolide, sa domination en Persie et se proclama 
				d'ainsi nommé II-Khan ("Khan de tout le pays"). L'autre frère de 
				Möngke et fils de Tolui – Qubilai fait la guerre avec succès à 
				l'Est en Chine et 12 ans après avoir hérité le titre "grand 
				khan", se proclama en 1272 de "Shi-zu" et d'empereur ce Chine 
				en fondant la dynastie "Yuan" dont Tchinguiz-khan lui même fut 
				considère son précurseur. A l'Ouest khan Batu, le fils de 
				
				Džöči, pénétra du côté de 
				Kazakhstan d'aujourd'hui à travers la Russie vers l'Europe 
				Centrale, édifiant l'état de l'Horde en Or (ulus 
				Džöči) 
				– "pour ainsi dire la Russie mongolienne", dit l'auteur. En tant 
				qu'une zone d'Etat tampon entre l'Horde en Or et la partie 
				moyenne mongole avec des ramifications au Sud en Asie Antérieure 
				et à l'Est en Chine, ^reste le ulus de Tchagatai. Vers l'an 1260 
				dans l'Horde en Or fut adopté officiellement l'Islam. D'environ 
				le début du 14ème s. c'est ce qui font aussi les 
				il-Khans qui rétablissent nom un peu oublié de leur Etat – 
				"Iran". Pendant le même siècle l'islam s'impose officiellement 
				aussi dans la partie d'Ouest de Tchagatai. Cela mène à une 
				certaine turcisation des Mongols et à la transformation de la 
				langue perse en une langue spécifique "lingua franca" pour 
				l'empire entier. Ce n'est qu'en Mongolistan que sont restés "des 
				Mongols purs" – chamanistes et en Chine – Qubilai dont les 
				descendants font stimuler le Bouddhisme. 
				La domination mongole exerce aussi "des influences de long 
				terme" – il-Khanat se transforme en base de la composition 
				territoriale de Iran contemporain. La dynastie chinoise Ming, 
				ayant chassé en 1368 les Mongols, a gardé la structure de la 
				Chine qui était formée lors de l'époque des empereurs de Yuan – 
				une continuité qu'on peut poursuivre aussi lors de la dynastie 
				des Mandjours Qing (1616–1911). Et quoi que les Russes se 
				fussent considérés des "victimes" de "invasion mongole-tatare", 
				les grands princes de Moscou sont influencés en effet par la 
				structure et les formes de gouvernement dans l'Horde en Or. Même 
				la conquête des khanats tatares en Crimée, Kazan, Astrakhan et 
				plus tard en Sibérie, ne représente pas une certaine initiative 
				d'un caractère de libération (dans le sens de libération de 
				certaines parties de "la patrie asservie" par le joug tatare), 
				mais la réalisation militaire de certaines "prétentions 
				légitimes de l'époque de l'Horde en Or" éclaircit sa conception 
				1'auteur. Celui-ci consacre un paragraphe entier au "conquérant 
				Timour et à son héritage". Ayant pris le pouvoir en Tchagatai de 
				l'Ouest, Timour commence ses campagnes à l'Ouest à peu près en 
				1370 et il conquiert Iran, Horezm et l'Horde en Or, arrivant 
				jusqu'à Moscou. Ainsi sa campagne anéantissant fait provoquer 
				jusqu'à un certain degré 1'essor suivant de la Russie – 
				considère prof. Fragner. Au 15ème siècle les 
				Timourides commencent à édifier leurs brillants centres 
				culturels à Samarkand, et à Hérat mais au début du siècle 
				suivant ils sont renvoyés par les ainsi nommés ouzbeks et 
				se réfugient en Inde où ils fondent l'empire des Grands Mogouls, 
				ayant existé jusque le milieu du 19ème siècle. 
				Lorsque la reine Victoire fut couronnée impératrice de l'Inde, 
				elle devient en effet successeur du dernier souverain des 
				Timourides et parallèlement avec cela ascendant du dernier 
				"héritage légitime de l'ulus Tchagatai". A la fin de l'article 
				est examiné le destin des "Mongols après leur repoussement de la 
				Chine" et leur tombée dans 1'orbite du lamaïsme de Tibet au 16ème 
				siècle (une circonstance qui donnait droit à la Chine de 
				prétendre a la domination tant de Tibet que de toute la 
				Mongolie), ainsi que l'essai des kalmiks au 17ème s. 
				d'édifier leur propre Etat de Volga jusque l'Océan Pacifique et 
				1'apparition, après la ruine de l'Empire chinois, de la 
				"Mongolie Extérieure" s'étant détâchée de l'empire mais dont la 
				base a servi au surgissement de la République Démocratique 
				Mongolie contemporaine.   
				
				Par la 
				Mongolie (Intérieure et Extérieure) la lecture atteint "la Chine 
				et l'Asie Centrale" comme Ralph Kauz, chargé de recherches 
				scientifiques près l'Institut d'Etudes Iraniennes près 
				l'Académie Autrichienne de sciences a titulé son œuvre. Celui-ci 
				trace tout d'abord la partie de l'Asie Centrale qui aujourd'hui 
				adhère à la Chine, notamment la région autonome de Ouïgour 
				Xinjiang, la province Qinghai, se trouvant à l'Ouest de 
				celle-ci, la partie d'Ouest de la province Gansu et la région 
				autonome "Mongolie Intérieure". Pour toutes ces régions dans la 
				tradition chinoise est employée la notion "Régions d'Ouest" (Xiyu). 
				Dans celles-ci l'Empire moyen pénètre des encore 1'époque de la 
				dynastie Han (206 an s' n. e.) et les fait contrôler jusque Tang 
				(618–907) et durant les premières décennies de Ming (1368–1644). 
				Lors de la
				dynastie précédente Yuan 
				(1271–1358) la Chine représente une partie de l'empire Mongole 
				mondial.   
				
				Au 
				milieu du 13ème siècle Tourkestan de l'Est est 
				conquis par la dynastie Qing, de l'origine de Mandchourie et au 
				19ème siècle ce territoire est définitivement 
				incorporé à l'Empire comme la province Xinjiang (la "Nouvelle 
				région"). Dr. Kauz note l'importance des peuples de 1'Asie 
				Centrale ayant dominé fréquemment sur la Chine et il fait 
				ressortir aussi le rôle de la région comme un intermède 
				important entre la Chine et l'Asie de l'Ouest (et 1'Europe), 
				surtout avec Iran. L'exposé a une structure en ordre 
				chronologique – le premier paragraphe examine le développement 
				depuis 1'époque la plus ancienne jusque le 6ème 
				siècle. Des relations entre la Chine et l'Asie Centrale y 
				avaient existé des la période préhistorique, ce qui, selon 
				l'auteur, fut prouvé au moyen des momies et des tissus en soie, 
				découverts dans la Vallée de Tarim. Déjà "historiques", c.à.d. 
				perçues par les méthodes philologiques, ces relations se font 
				un peu avant la n. è. – sur 2 pages sont exposées des lignes de 
				l'histoire politique récente de la région. Après la déchéance de 
				han, la Chine perd le contrôle sur "Les régions de l'Ouest" mais 
				durant la première moitié du gouvernement de la dynastie Tang 
				ses liens avec l'Asie Centrale marquent un nouveau sommet. A 
				cette époque est consacré le deuxième paragraphe. Ce fut alors 
				que l'influence politique et culturelle de la Chine pénètre 
				encore plus loin à l'Ouest, vers Tourfan et les villes-états de 
				Sogdiane mais l'Asie Centrale à son tour exerce aussi son 
				influence politique, culturelle et même culinaire sur l'Empire. 
				Si la position de la Chine était gardée telle qu'elle était au 
				début de Tang, cela aurait changé l'histoire de la région, note 
				l'auteur. Après la défaite des armées de Tang par les Arabes 
				près de la rivière Talas (751) se font une islamisation et une 
				turcisation successives dans la région. Dans le paragraphe 
				suivant intitulé "L'Empire mondial mongole" la Chine n'occupe 
				pas de positions moyennes mais elle n'est qu'un élément du 
				"réseau" mongole. En effet depuis la déchéance de Tang jusque 
				les conquêtes de Qubilai la Chine s'oriente de plus en plus vers 
				la mer, tout en développant largement la navigation et la 
				technique maritime (dynastie Song, 960–1279), de façon qu' entre 
				les siècles 10–13 l'Asie Centrale disparaît de l'attention des 
				Chinois, si l'on ne tient pas compte des dynasties ethniques 
				étrangères (Liao, Jin, Xixia), ayant dominé avant les Mongoles 
				(dynastie Yuan) sur les territoires du Nord du pays. Comme "une 
				dernière floraison des contacts entre l'Asie Centrale et l'Asie 
				de l'Est" l'auteur considère l'époque de Ming (1368–1644)q 
				lorsque sauf les expéditions maritimes vers l'Inde et la 
				conquête de Vietnam, l'empire entreprend des démarches pour 
				diffuser son influence à l'Ouest – notamment par le déplacement 
				de la capitale de Nanking à Pékin, c.à.d. à la frontière 
				extérieure, et par une politique plus agressive vers "l'Etat de 
				tampon" Hami et une politique plus modérée à l'égard de Tourfan 
				autrefois bouddhique déjà islamisé au 15ème siècle.   
				
				L'auteur éclaircit les 
				relations de la Chine avec Timour et les Timourides, après quoi 
				il fixe son attention en un paragraphe à part sur "la conquête 
				suivante de Tourkéstan de l'Est par les Mandchouriens", ayant 
				fondé la dynastie Qing (1644–1911). Il attire l'attention sur 
				l'essai des ojrates mongoles (ou bien "djoungari") – selon le 
				nom du bassin de Djungar dans Xinjiang d'aujourd'hui) après la 
				défaite de tribus proches de Qalqa de consolider leurd positopns 
				en Asie Centrale aux dépens de Qing à l'Est et de l'empire russe 
				s'élargissant à l'Ouest. Cela mène à un certain rapprochement 
				entre la Russie et la Chine, réalisé en deux contrats traçant 
				les frontières entre celles-ci. Après une lutte de dix ans Qing 
				mettent en défaite en 1757 les djoungares et incluent le 
				Tourkéstan de l'Est dans leur zone d'influence. Ils réussissent 
				même de s'imposer à la résistance des hodjas musulmans de la 
				vallée de Tarim (en Kachgar et Jarkand) et s'opposent aux 
				attaques du han de Kokand s'étant séparé de Bouhara. Déjà vers 
				l'an 1877 la Chine avait conquis complètement Tourkéstan de 
				l'Est et la Russie – Tourkéstan de l'Ouest. Le seul Etat 
				autonome dans la région est Afghanistan. Ainsi l'Asie Centrale 
				en effet cessa d'exister. Dans le dernier paragraphe Dr. Kauz 
				examine les événements de "l'époque moderne". Après la 
				révolution chinoise du 1911 l'on s'attelait que la province 
				Xinjang devienne autonome. Or, cela n'arrive pas grâce au 
				gouverneur de cette époque Yang Zengxin. Celui-ci non seulement 
				parvient à calmer les agitations mais réagit aussi aux 
				influences de la Première guerre mondiale et de la Révolution 
				d'Octobre, tout en concluant avec les bolchévics des contrats, à
				la vigueur desquels Xinjang resta en Chine. Les troubles 
				islamistes des ans 30 sont mis en déroute à l'aide des armées 
				soviétiques. Vers l'an 1942 des kazakhs et des ouïgours 
				proclament la "république Tourkéstan de l'Est" mais en 1946 
				celle-ci est licenciée avec l'appui de l'URSS. Et quoique 
				aujourd'hui 42% des habitants de Xinjang soient ouïgours (contre 
				38% Chinois de han) les organisations ouïgours séparatistes avec 
				le centre Munich ne se rendent pas compte de la circonstance que 
				la Chine s'était installée a Xinjiang longtemps avant 
				l'apparition de toute sorte de peuples turkmènes.   
				
				Si 
				pour plusieurs européens les relation de la Chine avec l'Asie 
				Centrale n'aurait représenté de l'intérêt que pour enrichir leur 
				culture générale, les positions de la Russie dans la région, 
				autant que son  élargissement et sa consolidation à l'Est la 
				transforment en puissance eurasienne de première importance, les 
				choses ne sont pas les mêmes. Dans les méthodes d'intégration 
				des territoires et des peuples incorporés l'on peut découvrir 
				des modèles, appliqués aussi sur d'autres endroits, se trouvant 
				dans la zone de 1'influence russe (et soviétique). Voilà 
				pourquoi les derniers 4 articles sont reliés à celle-ci, en ce 
				qui concerne l'Asie Moyenne. Ceux-ci commencent par un œuvre de 
				contribution du co-éditeur de ce recueil, prof. Andreas Kappeler 
				et concernent les colonies asiatiques centrales de la Russie 
				jusque 1917. Tout en s'arrêtant aux "préalables historiques", 
				1'auteur rappelle la circonstance que des le début de leur 
				histoire écrite les Slaves de l'Est étaient en contact avec les 
				nomades équestres de l'Asie Intérieure. Ces contacts s'activisent 
				lorsque de vastes parties de la Russie étaient conquises par les 
				Mongoles. Depuis le 13ème siècle jusque le 15ème 
				siècle la Russie de Moscou est une partie de "Pax Mongolica" 
				comme une "province périphérique relativement insignifiante de 
				l'Horde en Or". Cependant cette époque joue un rôle important 
				pour la culture politique de la Russie - d'une part celle-ci 
				était blâmée comme "un joug tatare" mais de l'autre, les hans de 
				Tchinguizides furent notés "tzars" comme les empereurs de 
				Byzance. Lorsque la pays se libéra de la domination tatare, "le 
				souverain de Moscou, ayant accepté en 1547 le titre royal, prend 
				la succession de l'Horde en Or"– note prof. Kappeler. Or, le 
				fait que plus tard celui-ci fut nommé par des messagers de l'Est 
				"tzar blanc" (dans le sens de han de l'Ouest) pouvait être conçu 
				aussi comme une reconnaissance de son statut d'empereur – 
				considère l'auteur. Au milieu du 16ème siècle 
				commença le processus de ''collecter
				les terres de l'Horde en 
				Or". L'expansion de la Russie à l'Est se limitait tout d'abord 
				jusque les régions forestières, la steppe restant sous la 
				domination des nomades équestres. Ceux-ci étaient des 
				partenaires équivalents dans "la politique de steppe" de Moscou 
				qui tâchait de le fractionner en attirant certains leaders à 
				part et même des clans entiers à son côté. Ainsi jusque la fin 
				du 13ème siècle les tatares musulmans étaient 
				reconnus membres de l'aristocratie de Moscou. Or, avec la 
				modernisation de son armée la Russie acquiert de la domination 
				militaire et au 18ème siècle celle-ci déplace ses 
				frontières encore au Sud et au Sud-Est, dans les régions des 
				steppes, en se transformant de cette façon en une Grande 
				Puissance. Parallèlement avec les conceptions progressistes de 
				l'Occident celle-ci acquiert aussi l'image de "la mission 
				civilisatrice" de l'Europe en Asie. Déjà à présent les nomades 
				commencent à être considérés comme des "barbares" arriérés qui 
				après leur adhésion, doivent être civilisés. Jusque le début du 
				19ème siècle toutes ces tribus sont incluses dans la 
				catégorie juridique "inorodzi" ("étrangers") en tant que gens 
				avec moins de droits et d'obligations en comparaison avec les 
				autres citoyens de l'empire.   
				
				Le deuxième paragraphe 
				de l'article reflète "la conquête de l'Asie Centrale". La 
				pénétration russe dans la région au 19ème siècle se 
				fait non pas selon les règles de "la politique de steppe" mais 
				selon 1'esprit de "l'expansion coloniale européenne". Tout 
				d'abord sont conquises les régions de steppe au Sud de Sibérie 
				qui depuis le 13ème siècle furent organisées en 3 "ordes" 
				(jouz) de Kazakh à la tête avec des hans des 
				Tchinguizides. Au cours de longtemps la Russie soutient des 
				relations commerciales avec les nomades mais depuis le 18ème 
				siècle celle-ci commence peu à peu a déplacer ses fort postes de 
				Oural de Sud et de Sibérie dans la steppe de Kazakh, tout en y 
				fondant des forteresses nouvelles. Lorsque certains hans de 
				Kazakh, opprimés par les Mongoles de l'Ouest et les Bachkires, 
				cherchent l'aide de l'Empire, celui-ci profite de la 
				possibilité d'élargir son influence dans la steppe. Et quoique 
				du point de vue nomade les serments de fidélité envers le tzar 
				russe que certains khans avaient prêté après l'an 1730, ne 
				signifiaient qu'une union provisoire, du point de vue russe cela 
				constituait un protectorat stable. L'annexion de la steppe de 
				Kazakh se réalise plus tard, pendant la première partie du 19ème 
				siècle, lorsque l'une après l'autre sont asservies les "hordes" 
				de Kazakh. Plus tard furent mis en déroute les émirs de Boukhara 
				et les khans de Hiva et Kokand, Tourkéstan de Chine (ou bien 
				celui de l'Est) étant conquis provisoirement. La pénétration de 
				la Russie vers Iran et Afghanistan – "les portes vers l'Inde" 
				que la Grande-Bretagne considère comme sa zone 
				d'influence, met en mouvement la diplomatie au cours du "grand 
				jeu". Cependant 1'auteur fixe son attention sur la concurrence 
				russe-américaine dans la région à la fin du 20 et au début du 21 
				siècle. Le conflit s'achève par un compromis - dans certaines 
				conventions sont établies les frontières russes avec Iran et 
				Afghanistan dans l'aspect que l'on connaît aujourd'hui. Une 
				place beaucoup plus grande est donnée à "l'inclusion de l'Asie 
				Centrale" dans les cadres de l'empire. Le paragraphe qui traite 
				ces problèmes est disposé sur sept pages presque. Cependant les 
				méthodes d'intégration administrative sont variées. Certains 
				souverains locaux, tels que 1'émir de Boukhara et le han de Hiva, 
				tardèrent leur autonomie sous la protection russe mais leurs 
				régions d'influence sont réduites du point de vue territorial, 
				de façon que l'ancienne capitale des Timourides – Samarkand, 
				reste sous control direct russe. Les autres régions de l'Asie 
				Centrale furent incluses directement dans le gouvernement russe 
				et étaient divisées entre trois gouvernorats généraux 
				nouvellement fermés, dont le plus important était celui, fonde 
				en 1867, Tourkéstan avec son centre Tachkent. L'auteur examine 
				la structure de gouvernement qui aux niveaux hiérarchiques 
				supérieurs, notamment gouvernorat général, commune et 
				département (yezd) fut dirigée par des officiers russes, 
				tandis que celle aux niveaux inférieurs, comme dans les 
				départements russes, (volosti) et dans les communes 
				villageoises (chez les nomades la communauté de l'aule) fut 
				dirigée par des anciens (aksakali), élus par la population 
				locale, responsables pour la quête des impôts, et par des "juges 
				de peuple", exerçant le droit islamique et le droit coutumier – 
				un modèle pareil à celui dans l'Empire ottoman (note de 1'auteur 
				– V. S.). L'introduction du gouvernement territorial 
				parallèlement avec les nouveaux impôt monétaires et les lois de 
				terre provoqua des modifications dans l'organisation des tribus 
				nomades empêchant la mobilité de leur économie de pâtre en 
				unisson avec la politique russe tâchant que ceux-ci soient 
				rapprochés du degré "supérieur" de vie sédentaire. 
				   
				
				Cette 
				tâche de civilisation et d'une intégration successive des 
				musulmans en Asie Centrale dans l'ordre politico-social de 
				l'empire se heurte à la ligne conservative de "non- 
				interférence" dans la vie de la population locale, autant que 
				l'Asie Moyenne est considérée comme région tout à fait 
				différente des régions européennes de l'empire. Au cours du 
				temps la ligne conservative dans la politique russe coloniale 
				prédomine et l'assimilation de la population locale paraît 
				impossible. Considérés en
				tant que peuples des 
				colonies et gens de deuxième classe, les musulmans de l'Asie 
				Moyenne sont inclus lors de dénombrement général russe unique en 
				1897 dans la catégorie "inorodtzi" ("étrangers"), c.à.d. – gens 
				qui ne jouissant pas de droits égaux à l'égard des citoyens 
				"naturels" de l'empire, leur élite n'étant pas incluse dans 
				l'aristocratie comme il était avec les musulmans nobles de la 
				Crimée et du Caucase du Sud. Ainsi l' L-ordre juridique, social, 
				culturel et religieux fut garde en Asie Centrale.   
				
				
				Cependant la politique russe économique, celle de transport et 
				de localités provoqua des modifications plus considérables. La 
				priorité sur les autres industries eut la production du coton 
				stimulée, munissant l'industrie russe textile de matières 
				premières locales. Entre les ans 1890 et 1910 la production du 
				coton dont la cultivation dans la vallée fertile de Fergana par 
				exemple atteint de 1/5 jusque la moitié de la terre cultivée, se 
				multiplie dix fois. L'intégration économique s'accroît au moyen 
				de l'édification de chemins de fer, "considérés comme un symbole 
				de priorité de la puissance coloniale de l'Ouest" – note 
				l'auteur en décrivant les étapes d'élargissement du réseau de 
				chemins de fer transcaspien. Les lignes de transport ont tant 
				une importance stratégique et économique (par l'exportation du 
				coton en Russie Européenne 
				et par l'importation des grains et des produits prêts vers 
				Tourkéstan) q'un rôle important lors de 1'émigration de 
				colonistes de la Russie Européenne vers l'Asie. Mais tandis la 
				colonisation slave de l'Est au 17ème s. s'était 
				limitée surtout dans les régions forestière, durant la première 
				moitié du 19ème siècle dans les pâturages du 
				Nord-Ouest des Kazakh près de la rivière Oural avaient commencé 
				à s'installer des agriculteurs russes et ukraïniens. Vers la fin 
				du 19ème s. et au début du 20ème s. l'on 
				arrive déjà à une colonisation en masse des régions de steppes. 
				En outre l'Etat stimulait par des moyens financiers le 
				peuplement d'agriculteurs européens, afin de renforcer l'élément 
				russe en Asie Centrale et de démontrer la prédominance de 
				l'agriculture le nomade. Entre les ans 1890 et 1914 plus de 1,5 
				millions d'émigrés russes et ukraïniens s'installèrent dans les 
				steppes de Kazakhstan et les régions peuplées de kirghizes dans 
				le Sept-Fleuve. Ceux-ci cultivaient les pâturages les plus 
				fertiles au Nord de la steppe, ce qui était indispensable 
				pendant l'été pour que les troupeaux des nommes restent en vie. 
				Ainsi s'était interrompu le rythme de saison, de la vie des 
				nomades pâtres, étant repoussée au Sud. Des dizaines de mille de 
				kazakhs étaient obligées d'exercer l'agriculture privée en 
				limitant leur mobilité. A la fin de ce paragraphe prof. 
				Kappeler fixe son attention aussi sur le développement 
				parallèle de "l'orientalisme" russe, lorsque en Kazakh et plus 
				tard à Pétersbourg commence un essor des études orientalistes 
				russes provoquant en 1900 la fondation de sections à Tachkent et 
				à Boukhara; alors les ethnographes, les linguistes et les 
				anthropologues commencent à classifier du point de vue ethnique 
				la population locale, tout en la divisant en sarti (les 
				musulmans à la vie sédentaire, plus tard des 
				musulmans sédentaires à la langue turkmène), tadjiks (les 
				musulmans à la vie sédentaire à la langue iranienne) ouzbeks 
				(musulmans semi-nomades organisés en tribues à la langue 
				turkmène) ainsi que des kirghizes à la langue turkmène 
				(pour les kazakhs), des kara-kirghizes (pour les 
				kirghizes), des kara-kalpaki et turkmènes. 
				L'auteur fixe une attention spéciale sur "l'Asie Centrale russe 
				"au début du 20ème siècle, tout en démontrant l'accroissement 
				du nombre de Russes et d'Ukraïniens dans la steppe de Kazakh 
				entre les ans 1897 et 1911 de 20 s. à 40%. Il définit aussi la 
				caractéristique ethnique de la région du point de vue de la 
				quantité et à la fin il fait un exposé généralisé de la 
				situation de "l'Asie Centrale en tant que colonie de la Russie".
				   
				
				Le 
				sujet est une continuation chronologique fait par l'œuvre de 
				contribution de Paul Georg Geiss en ce qui concerne l'Etat et la 
				société en Asie Centrale Soviétique. Le chargée de recherches 
				dans l'Institut de Hambourg for Middle East Studies et plus tard 
				professeur dans l'Institut de sciences politiques près 
				l'Université de Vienne, Dr. Geiss nous introduit dans l'exposé 
				par une revue brève des sujets fondamentaux, dans laquelle 
				l'Asie Centrale devient 1'objet de l'intérêt des chercheurs dans 
				la science occidentale. C' est, d'une part, par sa riche 
				tradition islamique et, de l'autre – étant une partie de 1'URSS 
				déjà fractionnée, ce qui détermine la relation réciproque 
				existant entre les savants islamiques et les savants soviétiques 
				traitant l'examen de la région. Au "l'établissement de 
				l'étatisme soviétique et à la division nationale" est consacré 
				le premier paragraphe de 1'article. En Asie Centrale la 
				Révolution d'Octobre se fait sans la participation active de la 
				population musulmane, dont la majorité ne voit en elle q'une 
				nouvelle forme du colonialisme russe. Cependant sous la pression 
				de Moscou d'environ dix habitants locaux furent inclus dans 
				l'Assemblée, du Conseil Exécutif de la République autonome de 
				Turkestan de SSR fondée au mois d'avril du 1918 dans les cadres 
				de RSFSR. Cela diminua l'appui des musulmans à l'égard du 
				mouvement de résistance des basmatchi. Avec sa victoire sur 
				"l'Armée blanche" Moscou établit en 1919 un contrôle complet 
				sur Tachkent; en 1920 furent proclamées la République Populaire 
				Horézmie celle de Kirghiz (de Kazakh) et la République Populaire 
				Boukhara. Or, celle ne fait pas achever les modifications 
				administratives-territoriales dans la région. Dès 1'époque de la 
				Guerre civile à certaines minorités non-européennes fut accordée 
				l'autonomie nationale – territoriale dans les cadres de 
				certaines républiques soviétiques. La division nationale du 1924 
				introduit ce principe dans toute Asie Moyenne où jusque cette 
				époque prédominaient les formes dynastiques islamiques et 
				triples d'identité politique. Alors furent fondées les 
				républiques soviétiques de Ouzbek et de Turkmène et aussi celle 
				de Tadjik
				(dans les régions 
				montagnardes de l'Est de l'émirat de Boukhara d'autrefois); la 
				république soviétique de Kirghize fut nommée république de 
				Kazakh, tandis que la région kara-kirghize fut nommée région 
				autonome Kirghize. Jusque l'an 1936 ces cinq unités 
				politico-territoriales reçoivent le statut de républiques 
				soviétiques, ce qui contribua à rester autonomes après la 
				désintégration de l'UBSS. Seule la république soviétique Kara-kalpaque 
				resta en Ouzbékistan, tandis que la région autonome Badahchan 
				Planinski – resta en Tadjikistan. Cependant le tracement des 
				frontières dépend tant de 
				motifs économiques-géographiques 
				que de critères objectifs linguistiques et géographiques, autant 
				que cela était possible, grâce a ce mode de tracement l'on 
				tâchait d'assurer aux différentes républiques des régions 
				d'habitation plus homogènes.   
				
				Dans 
				le deuxième paragraphe l'auteur fixe son attention sur le style 
				de vie caractéristique pour le système soviétique, notamment 
				"l'appareil de Parti et de gouvernement"; après cella il se met 
				à examiner "la sovietisation des communautés de l'Asie Centrale" 
				(eu moyen de la suppression des anciens élites et de la 
				propagande de la culture russe-soviétique au dépens des 
				traditions musulmanes), ainsi que la "transformation des 
				structures sociales qui l'avaient suivie". Cette transformation 
				n'atteint pas trop l'ordre familial patriarcal mais fait 
				affaiblir les positions de l'islam et fait approfondir certains 
				traits de la "culture of gift making" de l'Asie Centrale, 
				appréciée d'une façon négative dans les sociétés européennes 
				comme une forme de corruption et de subornation. Est-ce-que 
				"l'Etat soviétique a été un Etat patrimonial?" se demande Dr. 
				Geiss en vue les essais de certains chercheurs d'expliquer le 
				clientélisme politique dans la région. Dans le paragraphe 
				suivant l'auteur fait une confrontation entre les types 
				fondamentaux d'étatisme et fait la conclusion que l'Asie 
				Centrale Soviétique s'était trouvée plutôt "entre l'Etat 
				néo-patrimonial et l'Etat en état de développement". A la fin 
				sont discutés "le régionalisme politique" et le cours de "la 
				Réorganisation en Asie Centrale", afin de faire la conclusion 
				qu'après la désintégration du système, 1'autonomie nationale 
				mène à une patrimonialisation renforcée de 1'étatisme – le 
				pouvoir reste dans les mains des premiers ex-secrétaires
				de Parti, qui déjà étant 
				présidents, déterminent eux-mêmes la politique personnelle 
				assurant l'unité du pays.   
				
				A 
				l'opposition de Paul Geiss qui fait ressortir les sujets du 
				point de vue politique, le matériel suivant, notamment la 
				rencontre culturelle entre l'Asie Moyenne et la Russie (l'Union 
				Soviétique) en 1860–1990 est discutée plutôt en un plan 
				culturel-anthropologique. L'auteur, Prof. Dr. habil. Ingeborg 
				Baldauf est vice-directeur de l'Institut d'Etudes d'Asie et 
				d'Afrique prés l'université de Humboldt à Berlin dirigeant du 
				Séminaire de l'Asie Centrale de l'Institut d'un accent sur les 
				langues et les cultures de l'Asie Moyenne. L'auteur discute tout 
				d'abord le problème de "la rencontre et de 1'espace". A la 
				politique d'intervention minime dans les affaires de culture de 
				la population locale durant les premières décennies après la 
				conquête de 1'Asie Moyenne correspondait aussi la circonstance 
				que les émigrés ne s'installaient pas dans les parties 
				existantes des villes, mais ils édifiaient des quartiers 
				"européens" à part. C'étaient en effet de nouvelles habitations 
				en style colonial, aux rues respectivement larges, droites et 
				fortifiées, avec des édifices uniques aux fenêtres de façades, 
				ainsi que des constructions brillantes pour les services civiles 
				et militaires des l'administration, des églises, des résidences, 
				des tribunaux, des casernes, des hôpitaux. Parallèlement avec 
				la nouvelle architecture les émigrés avaient apporté aussi des 
				meubles, inconnus jusqu'à présent dans la région. Et si le lit 
				en fer et le poêle en fer
				avaient eu un bon accueil, 
				les tables et les chaises hautes qui étaient en contradiction 
				avec la posture du corps des musulmans assis devant la petite 
				table basse, les pieds croisés ou fléchis, avaient eu une 
				application beaucoup plus discutée. Selon une intervention (hadīth) 
				du Prophète Muhammed "la posture avec des pieds allongés" a été 
				typique pour les gens non-musulmans et cela a été employé par 
				les musulmans, fidèles à la tradition, pour leur lutte contre 
				les écoles russes séculières, autant que ceux-ci voyaient dans 
				la pose sur les bancs le premier pas de la perte de leur 
				identité culturelle. A peine, lorsque dans les écoles musulmanes 
				réformées l'on avait adopté l'aménagement avec des bancs et des 
				tables, les adversaires de la modernisation laissèrent à part 
				l'argument que leurs enfants seraient devenus infidèles (kāfir). 
				Au cours du temps la petite table se transforma en preuve d'une 
				attitude moderniste –chaque famille avec un élevé possédait une 
				telle table. Cependant telle sorte de meubles, ainsi que 
				beaucoup d'autres "icônes de 1'européïsation" avaient eu plutôt, 
				même jusque la fin du 20ème siècle, un rôle décoratif 
				que fonctionnel, considère 1'auteur. Elle fixe son attention 
				aussi sur d'autres éléments de la culture européenne dans la vie 
				des habitants de l'Asie Centrale – celle-ci examine aussi la 
				spécificité des deux formes de civilisation traditionnelle de 
				vie avant la colonisation – notamment celle de 
				citadins-villageois et la forme mobile (madaniyet 
				respectivement badaviyet) dont la première est marquée de 
				murailles (murs de villes, de quartiers, de cours, etc.) et la 
				deuxième – marquée par lé manque de cloisons. L'installation de 
				colonialistes dans la steppe fit élever de nouvelles édifices 
				qui limitaient la mobilité du terrain – la base de toute une 
				forme économique. De afférentes stratégies stimulant la vie 
				sédentaire commencent à se développer jusqu'à ce que ver le 
				début des ans 30 du 20 siècle l'émigration forcée et la 
				collectivisation des troupeaux mirent fin à la culture nomade 
				séculière et à leur mode de vie.   
				
				Dans 
				un paragraphe à part prof. Baldauf examine "la culture 
				quotidienne – partant du village et arrivant au centre du 
				sovkhoze." Le village traditionnel y est décrit tel qu'il était 
				durant la période précédant la soviétisation, notamment avec 
				ses endroits sacraux et ses fêtes selon le calendrier de la 
				saison. Y est examiné aussi le temps de 1'idéalisation de la vie 
				villageoise des années 20, ainsi que les modifications arrivées 
				plus tard, lorsque, après "la domination eu néant" durant les 
				ans 30 commence l'édification des centres des sovkhozes comme 
				des habitats d'un aspect citadin typique. A "la culture comme 
				image, éléments et modalités" est consacré le paragraphe suivant 
				où sont notées les formes d'amusement héritées (les foires, les 
				luttes, etc.) auxquelles pendant la période coloniale est ajouté 
				aussi le cirque, ainsi que les modifications dans les idées 
				ayant en lieu pendant la période du pouvoir soviétique avec 
				l'introduction de soirées pour propagander le cinéma et le 
				développement de la culture physique (phyzcultoura) pour 
				stimuler le sport et l'activité artistique 
				
				
				d'amateurs et organisation de toute sorte de cours pour les 
				jeunes gens (de littérature, de musique, de danse, de théâtre, 
				de peinture, etc.) au moyen desquels ceux-ci recevaient une 
				instruction professionnelle solide. Sur d'environ cinq pages est 
				examiné le sujet du vêtement comme un élément d'identification 
				culturelle (des "personnalités d'identification vêtues et 
				changée de vêtement"); y sont examinées aussi les modifications 
				faites dans le domaine de la alimentaire, de celle des 
				habitations et des langues, ayant provoqué au cours des deux 
				tiers du 20 siècle en Asie Centrale Soviétique un mode de vie 
				culturelle qui s'était avéré beaucoup plus vital que l'ordre 
				politique ayant poussé autrefois en avant tout ce processus d'organisation. 
				A la fin ("entre les coulisses") l'auteur s'arrête sur le 
				caractère double de la culture locale en Tant qu'un amalgame d'éléments 
				trouvée et adaptes qu'elle tâche d'expliquer par l'existence 
				commune dans la région de deux sortes de droit – théorie et 
				pratique – le droit séculier laïque et le droit musulman chérif, 
				ayant exercé leur influence même dans le domaine de la 
				mentalité.   
				
				La
				dernière contribution aux études de l'Asie Centrale après la 
				désintégration de l'URSS est l'œuvre  de Uwe Halbach – chargé 
				scientifiques près la Fondation Science et Politique (Stiftung 
				Wissenschaft und Politik) près German Institute for 
				International and Security Affairs à Berlin, s'étant spécialisé 
				sur les problèmes de Caucase, de l'Asie Centrale de la Russie et 
				OND. L'auteur commence son travail par la continuité personnelle 
				des régimes de présidents, formés en Asie Centrale à la fin
				de la période soviétique 
				comme une particularité de l'espace post-soviétique de cet 
				endroit; l'auteur examine en un paragraphe détaillé "la 
				transition", tout en s'arrêtant à part sur son développement en 
				Kazakhstan, Kirghizie, Ouzbékistan avec  Tourkménistan et 
				Tadjikistan. Ce qui constitue un trait commun, c'est que sur la 
				voie vers l'autonomie les 5 républiques sont menées par 
				des représentants de la nomenclature de Parti suppérieure 
				locale, le plus souvent les premiers secrétaires de Parti gens 
				de confiance de Gorbatchov. Ce n'est qu'en Kirghizie à cause de 
				concurrence pour président entre le leader du Parti et le 
				premier-ministre, fut élu le président de l'Académie des 
				Sciences; en Tadjikistan l'élite de Léninabad/Chudzhand ayant 
				dominé jusqu'à présent, fut changé par un groupe politique, 
				dérivant de la province. Dans la République multiethnique 
				Kazakhstan où vers le début des ans 90 la nation prédominante 
				n'a été que la moitié de la population, et à cause de cela les 
				analysateurs  spéculaient avec 1'idée de diviser le pays en 
				partie slave du Nord et en partie de Kazakhstan de Sud, le 
				président Nursultan Nasarbaev ne s'engage qu'avec l'ainsi nommé 
				"projet de Kazakhstan" pour la formation ce la nation; selon 
				celui-ci l'on reconnaissait aussi les élément ethniques de 
				l'origine n'étant pas de Kazakh de citoyens de plein droit égaux 
				du pays. Cela est d'une importance pour les 6 millions de Russes 
				mais aussi pour les autres groupes nationaux, malgré que parmi 
				eux aussi à cause de "trend vers 1'ethnocratie" se renforce la 
				pression de l' expulsion, en ce qui concerne de préférer des 
				Kazakhs lors de leur nomination aux postes et aux services.  En 
				Kirghizie Askar Akaev prend le cours d'économie marchande 
				libérale devant une privatisation successive. Cela permit à son 
				pays de recevoir le crédit étranger le plus haut au sein de l'OND 
				mais aussi d'accumuler d'énormes dettes extérieures. En 
				Ouzbékistan où la campagne d'anti-corruption et les critiques de 
				Gorbatchov contre "les restes du passé" et "le traditionnalisme 
				islamique" sont perçues à peine comme si était une offense 
				nationale. Les secousses qui avaient accompagné l'essor de Isalm 
				Karimov (notamment la violence ethnique dans la vallée de 
				Fergana) le font fixer une attention primordiale sur la 
				stabilité, en créant un modèle autoritaire pour la conserver. Ce 
				fut la même chose en Tourkménistan où les cadres d'élite du 
				Parti s'opposent encore plus fort à la publicité et à la 
				réorganisation. Saparmurad Nijzov, par exemple, proclama le 
				besoin d'une direction politique autoritaire durant l'époque de 
				transition, avant d'être proclamé de "Tourkmenbachi" – le 
				fondateur et le chef de la nation Turkmène, et de se transformer 
				en porteur du culte politique grotesque de la personnalité. Les 
				luttes de pouvoir à Tadjikistan se transforment en guerre 
				civile, de façon que le régime politique d'Emomali Rahmonov, 
				soutenu par Moscou, le fit dressé devant une opposition armée, 
				composée de différents éléments régionaux et idéologiques, ayant 
				trouvé un appui partiel aussi en Afghanistan. Sur ces "nouvelles 
				provocations – héritage reçu de la part de l'URSS", 1'auteur 
				s'arrête dans le deuxième paragraphe où il fait une analyse 
				successive du développement politique et économique, du standard 
				de la vie, des problèmes territoriaux et de ceux des frontières; 
				l'auteur examine aussi "la renaissance" culturelle, nationale et 
				religieuse et son aspect politique; les zones écologiques de 
				catastrophe; la coopération régionale et 1'intégration et à la 
				fin – la géopolitique en Asie Centrale. Dr. Halbach note que 
				durant la première décennie de l'autonomie d'Etat s'étaient 
				édifies des systèmes politiques aux modèles ce gouvernement 
				mixtes – pré-soviétiques, soviétiques et post-soviétiques, 
				marqués d'éléments de personnalisme, de clientélisme mais 
				surtout de la corruption, ayant pénétré dans tous les niveaux de 
				la vie, y-compris dans les organes de défense juridique, dans le 
				domaine de l'éducation et de la santé publique, au sein des 
				autorités douanière et les frontières. Ce phénomène connu aussi 
				dans notre pays, ménace déjà, la sécurité et la stabilité de la 
				société et de 1'Etat: la lutte avec celui-ci est embarrassée par 
				le fait que la corruption agit comme "un principe de structure 
				des relations sociales réciproques"il a ses racines profondes 
				dans les traditions soviétiques et pré-soviétiques; avec la 
				privatisation de la propriété de l'Etat la corruption politique 
				et économique acquiert à sa disposition de nouvelles formes de 
				développement. Presque tous les Etats post-soviétiques de la 
				région subissent, un certain décroissement de la production et 
				la pauvreté de la population qui son accompagnés par un retour à 
				"l'héritage de ancêtres" et par la lutte de "différenciation 
				nationale" faite dans 1'historiographie; lors de ce processus le 
				passé fut "occupé" par les Etats nationaux, tandis que les 
				symboles culturels de l'Asie Centrale commencent à être perçus 
				du point de vue ethnique. Y est renforcée aussi la tendance de 
				"retro-traditionalisation" des sociétés de l'Asie Centrale. Avec 
				l'accroissement du rôle de l'Islam diminue aussi l'idéal 
				soviétique traditionnel de la femme active feu de la vie sociale 
				et du travail et il est substitué par l'image de la femme 
				engagée complètement avec la famille. Parmi les nombreuses 
				initiatives régionales (dont plusieurs d'entre elles restant 
				seulement fictives) l'auteur fait ressortir "l'organisation do 
				coopération, de Chang-Hai" qui, parallèlement avec la Chine et 
				la Russie, était accessible aussi pour de tiers Etats (Iran, 
				Pakistan, Inde et Mongolie) manifestant par cela 1'ambition 
				d'être une opposition à la présence militaire américaine accrue 
				dans la région. Ainsi par l'apparition de l'Asie Centrale à la 
				scène géopolitique l'on s'aperçoit d'une sorte d'innovation du 
				"grand jeu" mais cette fois par l'acte d'attirer de nouveaux 
				joueurs régionaux (la Turquie, l'Iran, la Chine) parallèlement 
				avec la Russie et les USA. Or, maigre qu'il y ait du sens dans 
				les explications de l'un ou de l'autre événement, les véritables 
				problèmes sont surtout dans le domaine du développement proche 
				et dans les zones d'action, dont la responsabilité n'est portée 
				que par les gouvernements des Etats devenus déjà autonomes.   
				
				Le travail s'achève par 
				un tableau chronologique, comprenant l'époque des peuplements 
				"aryens" en Inde aux 15–14 siècles av. J. Chr. jusque 
				l'écrasement des agitations dans la ville d'Ouzbékistan Andizhan 
				eu mois de mai du 2005. Le livre a aussi trois cartes dont deux 
				(celle de 1'Asie Centrale du 1825 et celle de la 
				contemporanéité) sont situées sur le côté intérieur de la 
				couverture et une (celle de la division administrative en 1917 
				de l'Asie Centrale russe) précède le texte de A. Kappeler. 
				Y-compris la littérature bibliographique placée à la fin de 
				chaque article, le livre fait une présentation réussie des 
				problèmes de la région, ce qui, sans entrer en détails, fait 
				connaître au lecteur les données les plus indispensables pour 
				avoir une idée juste et compréhensible de cette région. 
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